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Son message général
Il est remarquable de constater comment le Père Sevin a eu l'intuition de la richesse éducative d'un mouvement pour la jeunesse lancé par un général anglais, anglican (NdZ: ah bon ? mais son Père était pasteur !?!), et dit franc-maçon (on n'en sait toujours rien, mais de toute façon, il s'agit de la F.M. anglaise, qui est déiste et non point anti-religieuse comme en France, quand elle y apparut). Tout cela, le Père l'a senti parce qu'il brûlait d'amour pour la jeunesse et vivait en intimité avec le Christ, sachant " qu'une activité quelconque ne se prépare pas uniquement sur le terrain ou à la table de travail, mais surtout au prie-Dieu, dans la prière. " Il répétait souvent cela aux chefs. A Chamarande, lieu de formation des chefs, malgré la surcharge de travail durant l'été, l'adoration du Saint-Sacrement se faisait de jour comme de nuit, et avait une grande place dans sa vie. Au sujet de Chamarande, il faut savoir que le Père Sevin a participé à plusieurs camps de formation en Angleterre, au centre unique : Gilwell, et qu'il obtint de BP les diplômes nécessaires et l'autorisation de fonder un Gilwell français, qui fut Chamarande, en 1923. Il fut le premier, et pour longtemps, à obtenir ce droit.

Le Père disait souvent : " Nous ne formons que ce que nous sommes, soyez donc ce que nous voulons que les autres soient… " c'est à dire des saints ! ou encore : " Ne jamais rien demander aux autres que nous ne l'ayons déjà donné nous-même ". Il répétait aussi aux chefs qu'il formait : " Si vous n'êtes pas d'abord, vous, des êtres profondément spirituels, des êtres passionnés de Jésus Christ, vous ne pourrez rien transmettre ".
Le Père Sevin eut donc très vite l'intuition que la pédagogie scoute, au delà de son origine, correspondait en profondeur à une vision chrétienne de l'homme. Il voulut proposer le scoutisme à la jeunesse non seulement pour que les jeunes garçons deviennent des adultes catholiques, ayant une vie chrétienne profonde et rayonnante, mais pour développer leur foi et les intégrer pleinement à l'Eglise catholique par cette vie scoute. Il fallait beaucoup d'audace à l'époque pour tenter de donner au scoutisme une place et une structure reconnue dans l'Eglise. Cette double fidélité au fondateur d'une part et à l'Eglise d'autre part lui valut bien des difficultés et des ennemis. Il n'envisageait pas un scoutisme qui ne soit pas fidèle au fondateur. Mais sans rien négliger des enracinements, il enseigne l'adaptation qui ne doit rien perdre de l'esprit, mais a l'audace d'aller de l'avant.

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