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Carrière militaire
Après avoir quitté le Collège , B.P. partit avec son régiment pour l'AFGHANISTAN ; c'est là-bas qu'il entama sa carrière d'Eclaireur militaire ; il la poursuivit aux INDES , puis fut désigné pour une mission secrète et de haute importance dans le NATAL , à la limite de la frontière avec les Boers . Son but était d'obtenir des renseignements précis sur les passages possibles à travers la chaînes des Drakensberg , frontière entre les deux pays . Pendant un mois il parcourut mille km à cheval , rectifia la carte militaire qui lui servait de base dans sa recherche des points stratégiques . Son déguisement était tellement bon , qu'en saluant son Major en passant dans une ville , celui-ci le prit pour un vagabond en quête d'aumônes et grogna furieusement " Passez votre chemin " . Cette expédition lui permit aussi de faire la découverte des habitants boers et anglais , d'apprendre ce qu'ils pensaient les uns des autres et de l'avenir de leur pays . De retour , il fit trois ans de service en Europe comme " espion ". B.P. considérait que l'espion n'était pas forcément " l'individu bas et méprisable que le nom implique ; il est invariablement à la fois courageux , débrouillard et intelligent " . Aux DAMANELLES , il découvrit que les soi-disant nouveaux canons d'une puissance formidable installés par les Turcs pour garder le détroit n'étaient en fait que les mêmes anciennes pièces recouvertes d'une bâche . Dans un chantier naval il réussit à recueillir le maximum de renseignements , tout en semant les deux gardiens qui l'avaient repéré . En RUSSIE il échappa de peu à cinq ans de prison sans procès en passant une semaine à observer des manœuvres de nuit comportant d'intéressantes expériences avec des projecteurs .

En I887 , Baden-Powell est aide de camp à l'Etat-Major de son oncle Sir Henry SMYTH au CAP (Afrique du Sud) . La première année fut paisible , par contre la révolte des Zoulous donna lieu à de très pénibles combats ; B.P. y fut promu Major . Les trois années suivantes , il les consacra à un poste de secrétaire militaire et d'officier du Service des Renseignements à MALTE , travail qu'il jugea des plus intéressants .

De retour en Afrique du Sud , il participe à la mission de pacification et de civilisation d'ASHANTI (I895). Lors de la révolte des MATABELES - guerriers zoulous devenus pillards - il fit preuve d'un extraordinaire mélange de courage et de prudence , de telle sorte que les Matabélés l'appelèrent IMPEESA (le loup qui ne dort jamais) , et qu'il fut nommé Colonel breveté. Son ascension dans la hiérarchie militaire étant tellement rapide qu'il ne pouvait que continuer d'être envoyé aux quatre coins du monde afin de diriger telle ou telle mission. Il fit donc un nouveau "séjour" aux INDES comme commandant du 5ème dragons. Il fut plus spécialement confronté à l'art de conduire des hommes. Ayant la responsabilité d'un corps de cavalerie , il s'attacha à préparer d'abord les capacités de l'homme au lieu de s'en tenir à la classique préparation du cheval et du matériel . " Un homme ne peut être bon cavalier que s'il aime sa monture . Il ne peut être bon soldat que s'il aime le service . De même , un officier ne peut être bon chef que s'il aime ses hommes ! " .

Le chef n'est pas le premier imbécile qui donne des ordres, mais celui qui est passé maître dans l'art de les mener . B.P. applique donc à son corps de soldats deux principes à valeur éducative :
- la RESPONSABILITE : il divise le régiment en petites escouades , ce qui permettait aux jeunes officiers subalternes de prendre leur part de responsabilités
- la DISCIPLINE INTERIEURE , développée au moyen de contacts individuels , personnels et amicaux avec chacun de ses hommes.

Par exemple , B.P. a stoppé l'entérite dans son régiment en y créant une fabrique de sodas , une boulangerie , et une laiterie ; tout ceci étant bien entendu tenu par des soldats compétents . Ainsi ses hommes ne risquaient plus de contracter les germes de la maladie en se rendant dans les bazars indigènes.

Tu as du certainement entendre dire qu'on devrait avoir honte de se faire une gloire de préparer les hommes à être des meurtriers. Baden-Powell l'a aussi entendu . Bien que les moyens , le champ , et l'esprit de la guerre aient nettement changé depuis , la réponse de B.P. peut être aussi exacte de nos jours .
- la question comporte un autre côté . Lord Allenby a dit " Ce ne sont pas les soldats qui font la guerre ce sont les politiciens : les soldats , eux , mettent fin à la guerre ".
- à part le sport , la camaraderie , la magie d'être un pionnier qui va combattre dans des régions reculées de la terre , il y a pour l'officier un appel plus fort , une occasion merveilleuse d'instruire les milliers de jeunes qui passent par ses mains , en ayant en vue les besoins de la patrie . Ainsi pour B.P. l'officier dispose d'un pouvoir réel ( comme le maître d'école ou le prêtre ) qui lui permet, s'il sait en faire un bon usage , de développer parmi ses hommes les meilleurs attributs du bon citoyen.

C'est comme cela que BADEN-FOWELL pourra " TRANSFORMER CE QUI ETAIT UN ART D'APPRENDRE AUX HOMMES A FAIRE LA GUERRE EN UN ART D'APPRENDRE AUX GARCONS A FAIRE LA PAIX ".

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