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Naissance du Scoutisme
Tout commence par l'histoire d'un homme. Enfant, il aimait jouer dans les taillis broussailleux où il tendait des pièges à lapins. Il apprit ainsi à ramper en silence, à reconnaître sa route, à lire les traces, à faire du feu facilement camoufable, à se cacher.
Cet homme est anglais,il se nomme BADEN-POWELL. Il devient militaire, et général de l'armée coloniale anglaise.

C'est en 1900, pendant la guerre du Transvaal en Afrique du Sud , lors d'un siège qu'il eut à soutenir à MAFEKING contre les Boers (Hollandais), que notre histoire fait ses premiers pas. B.P (c'est ainsi que tous les scouts l'appellent (bi-pi)) était si démuni de soldats qu'il dut envoyer sur le front tous ceux dont il pouvait disposer. il arpenta les rues de la ville de Mafking, et ramassa tous les jeunes garçons désoeuvrés, qui traînaient dans les rues, pour leur confier des missions d'éclaireurs, d'estafettes. Ceux-ci s'en tirèrent fort bien, et la ville fut sauvée. Mais ce fut surtout grâce à l'ingénuosité de BP, qui face à 9000 soldats (il en comptait pour sa part seulement 1500, et 8000 indigènes inexpérimentés) joue l'audace et le bluff, et par ruse trompe l'ennemi. En Mai 1900, après 8 mois de siège, il est vainqueur!, et non seulement, mais il a immobilisé 9000 boers qui n'ont pu servir ailleurs.

Il est acclamé en héros à son retour, et des jeunes garçons lui demandèrent des conseils de vie par courrier. Il prend ces demandes au sérieux, leur répond d'abord de toujours chercher à faire une bonne action par jour à son prochain, "un bon tour". Vu l'intérêt qu'il avait éveillé chez nombre de jeunes, il tente la première expérience sérieuse du Scouting du 25 Juillet au 9 Aôut 1907 sur l'île de BROWSEA. Il y réuni des jeunes, l'aventure, et un idéal... et ça marche! Les garçon sont pourtant issus de tous les milieux sociaux... (Les 4 premières patrouilles étaient le Corbeau, le Courlis, le Loup, et le Taureau). La promesse sur son honneur de faire toujours de son mieux y fut matérialisée.

En 1908, Sir William Smith (fondateur des boy's brigade) lui demande d'écrire, et BP publie les bivouacs, les chapitres bimensuels d'un livre: Eclaireur. Le livre fut publié à plus d'un demi-million d'exemplaires du vivant de BP en plus des traductions faites dans plusieurs langues. A cette occasion, BP crée les 5 buts du Scoutisme (Santé, Sens du Concret, Personnalité, Service, Sens de Dieu), les 10 articles de la loi scoute, qui sont positifs, n'engendre aucune interdiction, ne faisant que proposer au garçon une règle de vie que ce dernier promet de mettre en pratique de son mieux, et une organisation convenable (32 garçon maximum, subdivisés en patrouilles de 8). Plus tard, ils furent classé en 3 degrés pour des raisons psychologiques: louveteaux (8- 11 ans), éclaireurs (12-17), routiers (17 et +)Un mouvement se développe sans qu'il s'y attende. Devant la masse de travial qui lui est demandée de toute part (garçons, puis filles), il démissionne de l'armée en 1910. Le roi d'angleterre prend le mouvement naissant sous son patronnage: quel encouragement!Alors il travaille. Ce qu'il veut, c'est permettre au garçon de mener lui-même son bateau. Pour cela, en développant les qualités d'éclaireurs par le jeu et non par le travail, il veut donner le goût au jeune garçon d'aimer à faire les choses, au lieu d'avoir à les faire.Il espère ainsi qu'en marchant vers son maximum personnel, le garçon devenu adulte fera de même dans le service de Dieu et de sa Patrie.

Concrètement, BP attire les jeunes gens (de 12 à 17 ans), les place dans la nature sous la direction d'un chef à peine plus agé qu'eux, et aprennent par eux-même, en dehors des cadres habituels et d'un esprit trop militaire à se débrouiller en copiant ce que faisaient les coureurs de steppe dans les colonies: bien connaître la nature, y survire, y dormir, y manger, tout en développant des connaissances et des dons pour servir de mieux en mieux son prochain. Ces activités se vivaient les jours de congés, dans des troupes d'une trentaines de garçon constituée en quatre patrouilles de 7 ou 8 garçons.La grande nouveauté découlait de l'acceptation d'une loi positive en 10 articles, que le jeune scout s'engageait solennellement à observer, sur l'honneur, aussi bien dans le cadre de la vie associative qu'à la maison et tous les jours.

En 1910, le scoutisme est étendu aux plus jeuens, et naissent les louveteaux (8-11 ans). En 1916 les Guides, et en 1917 les Routiers (17 ans et +). Et déjà le scoutisme a franchi les mers: Chili, puis France, Scandinavie, USA.
En 1920, BP est nommé chef scout mondial.

Et les filles ?

Ce sont elles qui ont réclamé leur part dans le scoutisme. BP n'avait pas d'abord pensé à elle, mais devant l'engouement que le scoutisme provoquait, il s'est réjoui de voir ces demoiselles prêtes à se lancer dans l'aventre. Puisqu'il donnait aux scouts des exemples tirés des mythes de la chevalerie, de l'indianisme, il voulut en donner aussi aux jeunes filles.

Dans Girl Guiding édition revue en 1918, BADEN- POWELL a donné les exemples d'infirmières, de cuisinières, de blanchisseuses, d'ordonnances et de messagères militaires, de chauffeuses d'usines ayant ainsi servi durant la guerre de 14-18 ; ceux de jeunes femmes devant aller vivre dans les colonies capables de se tirer d'affaire dans un environnement sans confort et sans doute dangereux. Dans ce livre, BADEN-POWELL narre quelques aventures de " femmes aux confins du monde civilisé ", de quoi créer l'enthousiasme ! Certains passages ne manqueront pas d'intriguer et même d'indigner... Aux pages 47 et 48 de la 5ième édition française (1945) nous pouvons lire l'histoire d'une femme qui parvint à se cacher quand sa ferme fut attaquée en l'absence de son mari. Quand les secours arrivèrent, tous les serviteurs indigènes avaient été tués. " La seule émotion qu'elle montra fut son immense soulagement en apprenant qu'un de ses domestiques avait tué un des brigands qui emportait sa machine à coudre au moment où celui-ci allait la jeter dans un puit... " II s'agit peut-être d'humour anglais ! "Permettez-moi de répéter encore que le succès dans sa carrière n'est ni le but unique ni la suprême joie de la vie d'une jeune fille. Elle a devant elle une récompense qui est d'autant plus douce qu'elle a été acquise par un dur travail, la récompense glorieuse d'une union selon son cœur et d'un foyer qui soit le sanctuaire de sa vie. Elle partagera ce bonheur avec un mari qui sera son ami et son protecteur. Même si elle est consciente de sa force et indépendante, c'est une joie de sentir la protection d'un bras fort " (pages 165 et 166 de l'édition française de 1945). Pourquoi Guide et non Scoute ? Car comme les guides de montagne (pages 49 et 51 de l'édition française de 1945), elle accompagne, elle aide les autres à mener à bien leurs entreprises. Les Scouts (éclaireurs) découvrent et ouvrent la voie aux autres ... De plus " ... une femme qui est capable de se tirer d'affaire est respectée aussi bien par les hommes que par les. femmes. Ils sont toujours prêts à suivre ses conseils et son exemple, elle est leur guide ". Bien sûr, la traduction est peut-être mauvaise ...

 
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