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L'Evolution du Scoutisme

Les scouts de France

En France quelques pasteurs protestants lancent les premiers troupes d'Eclaireurs et obtiennent vite le succès. Les troupes sont formés à 75% de Jeunes Catholiques. Un pasteur remarque naïvement que par le scoutisme l'idéal de la Réforme va pénétrer les familles catholiques... Le Chanoine Cornette rencontre à Meudon les Éclaireurs rassemblés, dont les 3/4 sont catholiques. Il s'en inquiète auprès de ceux-ci et s'attire la réponse suivante d'un jeune chef de patrouille: "C'est de votre faute! Pourquoi n'y a-t-il pas de scouts catholiques!?".

Les évêques commencent par rejeter le scoutisme, car il provenait d'un protestant (fils de pasteur), militaire et général de l'armée anglaise, et prétendu issu de la franc-maçonnerie (anglaise, qui est très différente de la franc-maçonnerie française condamnée par l'Eglise).

Quelques initiatives voient le jour cependant: En 1910 naît une troupe d'éclaireurs de France (neutre); en 1911, les eclaireurs des Alpes (catholiques), fondés par l'abbé d'ANDRÉIS; une troupe d'éclaireurs Unionistes (protestants); les scouts du mâconnais en 1912 (la Milice St Michel du Creusot, puis les Éclaireurs Mâconnais et l'Avant Garde St Lazare à Autun), et des petits groupes sans liens les une avec les autres, parfois non explicitement scouts à cause du désaccord des hierarchies.
Par exemple, à Paris, l'abbé CORNETTE, paralysé des deux bras mais de grande ardeur pastorale, est rejoint par le scoutisme en 1917 grâce aux deux frères COZE, âgés de 14 et 15 ans, qui ont vécu le scoutisme à l'étranger, et ne peuvent plus le vivre en France. Aidé du Eclaireur de BP, il fonde les "Entraîneurs catholiques de France".
(Il est l'auteur de la célèbre maxime: "meilleurs scouts parce que catholiques, meilleurs catholiques parce que scouts").

En 1911, BP envoie de Londres une Troupe de Scouts anglais en Belgique pour aider à l'implanttion du mouvement. L'année suivante, Jean Corbusier y lance officiellement le mouvement, grâce à l'aide du Père SEVIN. Mais il règne une grande hétérogénéité entre ces troupes, et elles ne sont pas encore au point au niveau scoutisme. Le Jésuite Jacques SEVIN, parti en Belgique pour ses études, découvre le scoutisme. Il fait une enquête à sa source, en Angleterre. Là bas, le scoutisme catholique était soutenu par le cardinal de Westminster. Il rencontre le général Baden Powell, et comprend à quel point il serait bon de développer un scoutisme catholique. Il commence à concrétiser son idée en 1914 en Belgique, clandestinement à cause de la guerre, et en 1918 lance une association de scouts de France.

Mais en France, la nécessité d'un mouvement vraiment catholique se fait jour, réclamée par la jeunesse. On ne veut pas faire fusionner les mouvements; comme en Angleterre, entre protestants et neutres, laissant à chaque mouvement le choix de sa religion. Le chanoine Cornette est convaincu lui aussi qu'il faut créer une fédération capable de prendre place dans l'action catholique naissante.Nous sommes en 1920, mais les discussions n'avancent pas, caque groupuscule voulant conserver son identité. Découvrant l'action du Père Sevin, il parvient à faire imposer son point de vue sur le scoutisme catholique, et le 25 Juillet 1920 est créée la "Fédération Nationale Catholique des Scouts de France", pressée par l'annonce d'un Jamboree à Londres, premier rassemblement mondial des scouts.

En 1912 fut instituée la promesse à DIEU et à l'église ( BP avait institué la promesse à Dieu et au roi). L'article 3 est modifié vers une résonnance plus chrétienne: "Servir et sauver son prochain" (au lieu de "to be useful ans to help them": être utile aux autres et leur venir en aide)

Le père Sevin

En France quelques pasteurs protestants lancent les premiers troupes d'Eclaireurs et obtiennent vite le succès. Les troupes sont formés à 75% de Jeunes Catholiques. Un pasteur remarque naïvement que par le scoutisme l'idéal de la Réforme va pénétrer les familles catholiques... Le Chanoine Cornette rencontre à Meudon les Éclaireurs rassemblés, dont les 3/4 sont catholiques. Il s'en inquiète auprès de ceux-ci et s'attire la réponse suivante d'un jeune chef de patrouille: "C'est de votre faute! Pourquoi n'y a-t-il pas de scouts catholiques!?".

Les évêques commencent par rejeter le scoutisme, car il provenait d'un protestant (fils de pasteur), militaire et général de l'armée anglaise, et prétendu issu de la franc-maçonnerie (anglaise, qui est très différente de la franc-maçonnerie française condamnée par l'Eglise).

Quelques initiatives voient le jour cependant: En 1910 naît une troupe d'éclaireurs de France (neutre); en 1911, les eclaireurs des Alpes (catholiques), fondés par l'abbé d'ANDRÉIS; une troupe d'éclaireurs Unionistes (protestants); les scouts du mâconnais en 1912 (la Milice St Michel du Creusot, puis les Éclaireurs Mâconnais et l'Avant Garde St Lazare à Autun), et des petits groupes sans liens les une avec les autres, parfois non explicitement scouts à cause du désaccord des hierarchies.
Par exemple, à Paris, l'abbé CORNETTE, paralysé des deux bras mais de grande ardeur pastorale, est rejoint par le scoutisme en 1917 grâce aux deux frères COZE, âgés de 14 et 15 ans, qui ont vécu le scoutisme à l'étranger, et ne peuvent plus le vivre en France. Aidé du Eclaireur de BP, il fonde les "Entraîneurs catholiques de France".
(Il est l'auteur de la célèbre maxime: "meilleurs scouts parce que catholiques, meilleurs catholiques parce que scouts").

En 1911, BP envoie de Londres une Troupe de Scouts anglais en Belgique pour aider à l'implanttion du mouvement. L'année suivante, Jean Corbusier y lance officiellement le mouvement, grâce à l'aide du Père SEVIN. Mais il règne une grande hétérogénéité entre ces troupes, et elles ne sont pas encore au point au niveau scoutisme. Le Jésuite Jacques SEVIN, parti en Belgique pour ses études, découvre le scoutisme. Il fait une enquête à sa source, en Angleterre. Là bas, le scoutisme catholique était soutenu par le cardinal de Westminster. Il rencontre le général Baden Powell, et comprend à quel point il serait bon de développer un scoutisme catholique. Il commence à concrétiser son idée en 1914 en Belgique, clandestinement à cause de la guerre, et en 1918 lance une association de scouts de France.

Mais en France, la nécessité d'un mouvement vraiment catholique se fait jour, réclamée par la jeunesse. On ne veut pas faire fusionner les mouvements; comme en Angleterre, entre protestants et neutres, laissant à chaque mouvement le choix de sa religion. Le chanoine Cornette est convaincu lui aussi qu'il faut créer une fédération capable de prendre place dans l'action catholique naissante.Nous sommes en 1920, mais les discussions n'avancent pas, caque groupuscule voulant conserver son identité. Découvrant l'action du Père Sevin, il parvient à faire imposer son point de vue sur le scoutisme catholique, et le 25 Juillet 1920 est créée la "Fédération Nationale Catholique des Scouts de France", pressée par l'annonce d'un Jamboree à Londres, premier rassemblement mondial des scouts.

En 1912 fut instituée la promesse à DIEU et à l'église ( BP avait institué la promesse à Dieu et au roi). L'article 3 est modifié vers une résonnance plus chrétienne: "Servir et sauver son prochain" (au lieu de "to be useful ans to help them": être utile aux autres et leur venir en aide)

Son procès de béatification est en cours

Les autres personnes à l'oeuvre

D'autres hommes ont encore aidé considérablement à l'évolution du scoutisme. Parmi eux, il y eut le Père Doncoeur, jésuite comme le Père Sevin, qui aidé du Père Forestier, un dominicain, va exhumer de l'Histoire des récits gonflés d'idéal.
Il y a encore Paul Coze (visible en général dans une tenue de cowboy), parti en Amérique qui partagera sa vie entre les tribus cheyennes et les troupes scoutes. Il en rapportera la totémisation (qui se passait alors selon un mode tout à fait différent d'aujourd'hui, en public, et certaines interdictions qui ont dû s'imposer proviennent de la perte de l'esprit initial de la totémisation), et aussi sa passion des immenses pays perdus.
Nous avons aussi l'honneur de pouvoir citer Guy de Larigaudie parmi les nôtres, véritable Globe-Trotter, qui quittait dès qu'il le pouvait son château du Périgord pour aller chevaucher aux quatre coins du monde. Il raliera Saïgon depuis un jamboree en Hollande avec "Jeanette", qui sera la première automobile à franchir l'Himalaya. Il désirait soigner les lépreux en Nouvelle-Calédonie. Mais il fut fauché à 28 ans par les mitrailleuses allemandes sur son cheval, en 1940...
Enfin, on ne peut pas omettre Marcel Callo, qui fit sa Promesse en 1934. Il sera conduit dans les camps de concentration 10 ans plus tard à cause de sa foi, où il apportera une lumière dans la nuit de chacun. Il fut béatifié par Jean-Paul II

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